Ludmila Pavlová, violoniste Tchèque « J’ai ressenti une chaleur humaine rare à Oran »

« Nous avons joué à Oran le 19 avril 2025, et ce concert restera gravé dans ma mémoire. Le public nous a accueillies avec une chaleur et une émotion que je n’avais jamais ressenti auparavant. Ce qui m’a particulièrement marquée, c’est la spontanéité des échanges : lorsque nous nous adressions à la salle, les spectateurs nous répondaient avec enthousiasme. Cela crée un lien vivant, direct, presque intime, quelque chose de peu courant en Tchéquie », a-t-elle dit.
« Oran est une ville magnifique, tout comme Alger, et nous sommes ravies d’être ici pour le festival. Nous ne connaissions pas encore très bien la musique algérienne, mais nous en avons découvert quelques morceaux grâce à notre chauffeur, et ce fut une révélation. Il y a dans la musique algérienne une forme de liberté qui nous a immédiatement séduites. On a l’impression qu’on peut s’exprimer sans barrières, que chaque note est une émotion partagée et comprise », a-t-elle confié.
« Nous avons préparé notre programme en République tchèque avec des œuvres que nous jouons depuis longtemps, et qui nous sont très chères. Nous les avons choisi en espérant qu’elles puissent toucher également le public algérien. Et au-delà de la scène, ce séjour est aussi l’occasion pour nous de découvrir un pays fascinant. Ce que nous avons vu jusqu’à présent nous enchante ».