Hassan Kachach, comédien « L’art doit porter la voix des peuples opprimés »

« Je suis profondément honoré de participer à l’ouverture de ce festival en interprétant un poème de Mahmoud Darwich, « Ayyuha al-Marhoun bayna al-kalimat al-‘abira ». C’est un hommage en deux parties à la Palestine. Ce texte d’une intensité rare transcende la poésie : il devient cri, mémoire et résistance. Cette lecture est accompagnée de chants emblématiques comme « Zahrat al-Mada’en » de la regrettée Fairouz, interprétée par Nada Al Raihane », a-t-il déclaré
Et d’ajouter :
« Le festival de la musique symphonique s’impose aujourd’hui comme un rendez-vous majeur du paysage culturel algérien. Il se distingue par la qualité de sa programmation et la diversité des pays participants, seize cette année, avec le Venezuela comme invité d’honneur. Ce dernier se produira aux côtés de l’Orchestre symphonique algérien lors de la soirée d’ouverture.
Il faut également souligner que le festival affiche complet en seulement quatre jours, preuve de l’engouement du public, fidèle et nombreux, qu’il vienne d’Alger ou d’autres wilayas. L’artiste est une composante essentielle du peuple. L’art, dans toute sa globalité, doit porter la voix des peuples opprimés, défendre la justice et rappeler au monde que la culture est aussi une forme de combat ».